La BD approche enfin !!
Pour info, la Gazette vient de sortir. Toujours aussi intéressante à lire !
Ho !! Le site de votre serviteur est enfin dans les liens… il aura fallu pas moins de 20 années pour cela
Bref, vous trouverez cette Gazette ici sur le site.
Langeac. La Bête, entre fait historique et légende.
L’art du conte étant à leur programme et la figure du loup, les élèves de 6 e du collège du Haut-Allier ont accueilli, cette semaine, l’historien local habitant d’Auvers, Bernard Soulier. Il est grand spécialiste, par ses écrits, de la Bête du Gévaudan, qui, sous le règne de Louis XV, de 1764 à 1767, ôta la vie à quelque quatre-vingts femmes et enfants (les hommes pouvaient se défendre !).
C’était une bonne occasion pour l’intervenant d’évoquer le contexte historique et géographique de l’épopée de l’animal anthropophage qui commença son parcours criminel à la confluence de trois départements : la Lozère, la Haute-Loire et le Cantal
« Au gré des chasses entreprises, la Bête remonte vers le nord, explique Bernard Soulier. Sa dernière victime s’appelait Jeanne Bastide. Elle est morte à Desges. Difficile d’imaginer cette époque où il n’y avait pas de baskets pour courir vite, mais des sabots, pas de portable pour prendre la photo qui aurait permis d’identifier l’espèce qui fait débat encore aujourd’hui ! ».
L’épopée de l’animal anthropophage
Des illustrations contemporaines, sortes de portraits robots de la Bête, défilent à l’écran, plus loufoques les unes que les autres.
De quoi faire tourner la tête à n’importe quel naturaliste ! Les élèves comprennent ainsi que l’univers du conte et de la légende flirte parfois avec la réalité historique, le fait divers sanglant
Bonjour à tous.
Je teste actuellement le service Bluesky qui est une copie de Twitter X mais tel qu’il était à ses débuts.
Vous ne recevez QUE les infos des comptes que vous suivez et pas une avalanche de propositions, de sujets qui ne vous intéressent pas.
De plus, et c’est très personnel, l’attitude envers Twitter X de son dirigeant me déplait de plus une plus…
On l’a dite exotique, évadée d’un cirque, domestiquée, hybride, menée par un maître guide, sauvage à ne pouvoir mettre en cage, aimant croquer demoiselles et enfants, et au bout du compte toujours mystérieuse.
Elle a fait la réputation du Gévaudan et de son mortel Mont-Mouchet, elle est partout sur les places, les squares, les logos, les affiches, les livres, les films et surtout dans l’imaginaire des gens.
À Saugues, au Malzieu, à Marvejols, Saint-Chély, Saint-Didier, Auvers, En images elle est collectionnée, imaginée, interprétée, dessinée, peinte, sculptée de bois, de pierre, de résine, de bronze, d’acier.
Depuis plusieurs semaines elle est aussi sur le versant sud de la montagne, à Paulhac-en-Margeride. Vous avez compris, c’est la Bête.
Une bête créée de toutes pièces de fer, par un ferronnier serrurier, originaire du village, Marcel Comte.
De très belle facture, finement travaillée, on comprend par un passionné, de son métier, de son pays, de son emblème.
L’artiste l’a offerte à la municipalité, pour qu’elle soit exposée sur la place du village, où en son temps de ravages elle a dû passer, sournoise derrière l’étable, le fayard multicentenaire, libre ou retenue, pour aller rejoindre son antre, son maître, là-haut vers la Sogne, l’ancienne mine.
Elle est même sur les armoiries de la commune créées il y a une vingtaine d’années, en fait l’écu en porte deux comme pour suggérer qu’il y en ait eu plusieurs..
Elle, elles, n’a pas fini de nous, de vous faire parler, écrire, dessiner, et c’est tant mieux !
Une peinture de la Bête du Gévaudan par Max Hyde.
https://www.artmajeur.com/m-hyde2017/fr/artworks/10359364/la-bete-du-gevaudan